Le niveau de sucre ou plutôt de glucose dans le sang, se dit « glycémie ». Pourquoi de glucose plutôt que de sucre ? Parce que ce que notre organisme assimile est le glucose.
Divers facteurs (hormonaux, alimentaires, etc…) peuvent faire varier la glycémie, dont l’ingestion de glucides. Mais si tous les glucides sont des sucres, les sucres dits « lents » (pâtes, riz, féculents…) ont un temps d’assimilation plus long que les autres avec pour résultat que l’énergie dont ils sont la source est disponible plus longtemps (très utile si l’on pratique un sport d’endurance).
Par ailleurs, l’activité physique fait baisser la glycémie. Intense, elle peut même provoquer une hypoglycémie passagère. A l’inverse, les émotions fortes – stress, coup de foudre… – font monter la glycémie.
Une glycémie normale (mesurée à jeun) s’étale entre 0,70 g/l et 1,10g/l, et peut monter jusqu’à 1,40 g/l une heure et demie après un repas.
Mais un taux de glycémie à jeun supérieur à 1, 26g/l signale que l’hyperglycémie est chronique et qu’il s’agit d’un diabète dû à un défaut de régulation de l’insuline.
Dans ce cas un traitement s’impose qui (diabètes de type 1 surtout), doit être adapté à partir de dosages pluriquotidiens de la glycémie.
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